Meet Reid. Following a long career working with youths as a social worker, he believes that all Canadians deserve better mental health services, in particular Indigenous communities.
En cette Sur la Journée nationale des peuples autochtones, la meilleure façon de comprendre les réalités autochtones, c’est d’écouter les personnes qui les vivent nous en parler.
Reid est un travailleur social à la retraite et un aîné métis. Et ses deux identités sont totalement intégrées.
Reid’s kookum (grandmother in the Cree language), a residential school survivor, is always with him, “sitting on his shoulder,” guiding him.
Meanwhile, Tom, and so many other youths he worked with over many decades, sit squarely in his heart.
Tom is a young man with schizophrenia who felt that demons were all around him. Reid worked closely with him, gave him a drum teaching and helped him make a hand drum.
At risk of suicide in the past, Tom is still with us.
“He protects that drum with all his heart,” says Reid. “That’s what keeps him safe.”
For Reid, having strong, positive human relationships is key to protecting and promoting mental health. But mainstream therapeutic approaches don’t always work that way.
“The mental health system is not good for a lot of our people,” Reid says, referring to Indigenous people in Canada.
“You can’t fly in as an expert and try to fix everything,” he explains, noting that there are also jurisdictional disputes that interfere.
“I don’t care whether it’s provincial or federal, the person should be taken care of. There’s no reason we couldn’t find a way to provide better mental health services to every Canadian citizen, no matter where we live.”
Reid’s spirit name is wâpi-maskwa – White Bear in the Cree language – and he wears it proudly, including on his license plate.
“A young man came running up to me: ‘You’re White Bear?’ And I said, ‘yes’. And he says, ‘Well, my spirit name is Little White Bear. Are we brothers?’ And I said, ‘We sure could be.‘”
That’s Reid.
For immediate help, the Hope for Wellness Crisis line is available to all Indigenous people across Canada 1-855-242-3310. Experienced and culturally competent counsellors are reachable by telephone and online ‘chat’ 24 hours a day, 7 days a week.
Survivante des pensionnats, sa kookum (" grand-mère ", en langue crie) est toujours avec lui, " assise sur son épaule " pour le guider. Reid porte également dans son cœur Tom et beaucoup d’autres jeunes qu’il a soutenus au fil de ses décennies de carrière.
Tom est un jeune homme vivant avec la schizophrénie. Il se croyait entouré de démons. Reid a travaillé étroitement avec lui. Il lui a enseigné à jouer du tambour et l’a aidé à fabriquer son propre tambour à main. À risque de suicide, Tom est en vie aujourd’hui. " Il protège ce tambour de tout son cœur. C’est ce qui le met à l’abri du danger. "
Reid estime que des relations humaines fortes et positives sont essentielles à la protection et à la promotion de la santé mentale. Mais les approches thérapeutiques conventionnelles ne tiennent pas toujours compte de l’importance des liens.
" Le système de santé mentale ne fonctionne pas pour beaucoup d’entre nous ", affirme Reid en évoquant les personnes autochtones au Canada. " Tu ne peux pas débarquer ici avec ton expertise et penser tout arranger ", explique-t-il, en ajoutant qu’un conflit de compétence nuit aussi à la situation. " Je me fiche que notre santé mentale soit de compétence provinciale ou fédérale : il faut prendre soin des gens. Il n’y a vraiment aucune raison que nous ne réussissions pas à fournir de meilleurs services de santé mentale à tout le monde au Canada, peu importe où nous vivons. "
Le nom spirituel de Reid est Wâpi-maskwa (soit " Ours blanc " en cri). Il le porte fièrement, jusque sur sa plaque d’immatriculation.
" Un jeune homme est arrivé vers moi en courant :
— Es-tu Ours blanc?
— Oui.
— Mon nom spirituel est Petit ours blanc. Sommes-nous frères?
— Nous pourrions certainement l’être. "
Cette conversation résume bien la personnalité de Reid. Il a 73 ans et vit à Winnipeg.
Pour obtenir de l'aide immédiate, la ligne de crise Espoir pour le bien-être est disponible pour tous les peuples autochtones du Canada au 1-855-242-3310. Des conseillers expérimentés et culturellement compétents sont joignables par téléphone et en ligne via le « clavardage » 24 heures sur 24, 7 jours sur 7.
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