Daena Sidney, 48 ans, de Canmore en Alberta, a participé au Défi push-up en 2024. Sa fille vit avec l’anxiété et la dépression. C’est pourquoi Daena souhaite vivement susciter des conversations sur la santé mentale et se mettre en action pour que les personnes qui en ont besoin bénéficient d’un soutien adéquat.
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Pourquoi avez-vous décidé de vous inscrire au Défi push-up?
J’ai trouvé que c’était une excellente idée d’entraînement au profit d’une bonne cause. Et puis, c’est toujours bon de faire des push-ups! Pourquoi pensez-vous qu’il est si important de se mettre en action pour la santé mentale au Canada en ce moment?
Je pense que le nombre de personnes qui vivent avec un trouble de santé mentale est stupéfiant. Peut-être même plus élevé que ne l’estime la société. Et je pense que les effets de la pandémie de COVID-19 se sont fait durement sentir sur les jeunes en particulier. Nous devons parler davantage de santé mentale auprès de tous les groupes d’âge et apporter de l’aide aux personnes qui en ont besoin. Quels ont été les aspects positifs de votre participation au Défi push-up?
J’ai rapidement gagné en force! C’était génial. Grâce aux objectifs quotidiens, j’ai réussi à demeurer motivée. Avez-vous déjà vécu des problèmes de santé mentale?
Ma fille vit avec un trouble anxieux et dépressif. C’est donc une question qui me touche de très près. Chaque fois qu’il y a un défi à relever pour sensibiliser les gens ou recueillir des fonds en faveur de la santé mentale, j’essaie d’y participer. Ma fille a été hospitalisée à plusieurs reprises. J’ai dû m’absenter souvent du travail, ce qui a entraîné des répercussions émotionnelles et financières. J’ai également dû adapter mon emploi du temps afin d’être présente pour ma fille les jours où elle devait rester à la maison ou quitter l’école plus tôt. Il m’est même arrivé de négliger mon propre besoin de services de santé pour m’occuper d’elle. Le cas échéant, qu’est-ce qui vous a le plus aidée à vous occuper de votre propre santé mentale pendant cette période?
Le soutien de l’équipe médicale, du père de ma fille, de mon mari et de mes proches. Rester en forme également. C’est en faisant de l’exercice que je parviens à gérer ma propre santé mentale; j’étais donc ravie de relever ce défi. D’une part, il m’a aidée à rester concentrée sur mes objectifs. D’autre part, c’était une excellente occasion de prendre soin de ma santé sans pour autant m’empêcher de m’occuper de ma fille au besoin. Pourquoi pensez-vous qu’il est important de recueillir des fonds pour soutenir le travail de l’ACSM dans le domaine de la santé mentale?
Les fonds existants sont insuffisants pour aider toutes les personnes dans le besoin. Que diriez-vous à quelqu’un qui envisage de relever le Défi push-up en 2025?
Faites-le! Votre esprit, votre corps et votre âme vous en remercieront. Et c’est important de redonner à la communauté. Si vous pouviez transmettre à notre communauté un dernier message sur la santé mentale, quel serait-il? Faites attention à la manière dont vous traitez les autres. La plupart du temps, on ne peut pas savoir qu’une personne est en difficulté. Faites preuve de bienveillance, de compassion et d’indulgence afin que les personnes qui vous entourent puissent être elles-mêmes. Donnez-leur la possibilité de s’exprimer, si elles le souhaitent. N’hésitez pas à donner un coup de main; une petite attention peut transformer la journée d’une personne qui vit une période difficile. Nous avons tous des problèmes. Certaines personnes plus que d’autres, malheureusement. Faites preuve de gentillesse et de respect. Et DEMANDEZ aux gens : « Comment puis-je vous aider? ». Lisez d’autres témoignages d’expériences vécues de Canadiennes et de Canadiens qui ont été touchés par les répercussions des troubles de santé mentale ici.
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